Vie en suspens
Suspense
Pense et danse en pinceaux
Danse en pots
Des fleurs des peurs des pleurs…
Adeline
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Pendant ce temps, Josette ne peint pas mais se penche sur le Huis Clos qu’impose la situation :
Quoi de neuf dans mon huis clos ?
Rien dans mon bestiaire
Allons voir chez les épiaires
Tout le monde fait le gros dos.
Illuminons la journée
Dimanche c’est si particulier.
Levons ensemble un verre
A l’espérance espérée
Au bonheur retrouvé
À la joie d’aimer encore
À la nature qui fait éclore
À l’écriture qui me permet
D’exprimer tout ce que j’ai
Dans mon coeur, dans mon corps
La tristesse j’abhorre.
Éloignons vilaines pensées
Venant bêtement entacher
Une si belle volonté
De voir uniquement la beauté.
Éloignons tristes nouvelles
Malheureusement jusqu’ici,
Apportées, quant à elles,
Par le vent de la nuit.
Viens viens poésie
Déguiser notre vie
Égayer avec aplomb
Besoin de toi compagnon…
Josette Méhu
Ce à quoi je réponds que la poésie ne doit pas déguiser le réel, mais le déshabiller. Ce à quoi j’invite par un nouvel atelier inspiré par « Huis Clos », de Sartre, pièce sur laquelle je travaille depuis plusieurs mois avec mon groupe d’élèves adultes. Voir processus dans l’article suivant.